C’est en 1999, après qu’une tempête a ravagé l’ouest de la France, et mis à terre des quantités innombrables de bois brisé, que François Desplanches a commencé à s’initier à la vannerie. De cette première approche spontanée, guidée par les éléments et inspirée par ce matériau glané au fil de ses promenades, François Desplanches a gardé le caractère spontané et viscéral.
Il a pratiqué pendant de nombreuses années la profession d’ingénieur en environnement, qu’il va progressivement abandonner pour embrasser pleinement sa vocation de vannier. C’est en autodidacte qu’il va aborder la vannerie en se plongeant tout d’abord dans un ouvrage portant sur les créations du vannier d’Art Guy Barbier. Il poursuit un parcours initiatique et de partage auprès d’artisans d’exception tels que Robert Loussouarn ou David Drew, auprès desquels il développe un attachement particulier pour les formes classiques et les techniques vernaculaires.
Les échanges réguliers qu’il construit avec ses pairs, lui permettent d’élaborer un processus d’enrichissement et de formation permanente.
Dans sa démarche exigeante et afin de pouvoir utiliser les meilleurs matériaux dans la palette de couleurs qu’il affectionne, François Deplanches a créé sa propre oseraie. Il appréhende ainsi le cycle de fabrication dans sa globalité et établit une relation particulière dans son atelier avec cet osier qu’il a lui même planté, récolté et apprêté.
Le travail de François Desplanches est une recherche permanente du beau et de la perfection dans l’utilitaire. La grande maitrise de son art, mais aussi le respect qu’il a pour une approche traditionnelle et l’harmonie des formes, l’amènent à traiter l’objet quotidien de manière exceptionnelle, toujours plus loin vers une extrême beauté dans une grande simplicité.
